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Qui sommes-nous ?
Un peu d’histoire
Le centre spirituel “Notre-Dame de la Justice”, anciennement “La Retraite”, a été construit en 1960 dans un ancien verger, en bordure de la forêt de Soignes à Rhode-Saint-Genèse.
Depuis le début du XXe siècle, Marie était vénérée en ce lieu comme « Notre-Dame de la Justice ».
À l’origine
Vers 1910, une simple potale est accrochée aux branches d’un peuplier, au bord de l’avenue Brassine, par sr Estelle. Cette religieuse bruxelloise voulait ainsi remercier Dieu pour sa guérison cardiaque, obtenue par l’intercession de Notre-Dame de Lourdes.
En forêt de Soignes, on croisait déjà des marcheurs, des familles, des personnes en quête d’une respiration, qui passaient par le petit sanctuaire de l’avenue Brassine pour une simple prière, ou une demande plus précise. Vinrent ensuite les ex-voto, le “ merci ” que les personnes qui avaient été exaucées faisaient graver dans un morceau de marbre.
La grotte Notre-Dame de la Justice
Les visiteurs sont de plus en plus nombreux, des pèlerinages s’organisent. On construit en 1930 une grotte évoquant les apparitions de Lourdes et devant laquelle se déroulent désormais des célébrations.
La chapelle bleue
En 1950, on sollicite le talent d’un architecte renommé, Antoine Courtens (ancien élève de Victor Horta) pour la construction d’une chapelle pouvant accueillir 200 personnes, avec un cloître attenant.
Courtens conçoit une chapelle aux perspectives originales
que la lumière du soleil anime au fil de la journée,
en illuminant progressivement l’espace
à travers d’audacieux vitraux.
L’atmosphère rappelle la forêt, quand lumière et pénombre se conjuguent dans les allées et sous-bois.
Le centre spirituel
Les sœurs de La Retraite construisent en 1960 un centre (” La Retraite “) dont les activités de ressourcement et de formation n’ont jamais cessé depuis.
En 1994, ce centre devient propriété de l’Archevêché de Malines-Bruxelles et reprend son ancienne appellation de Notre-Dame de la Justice. Il est animé par une équipe de salariés et de bénévoles où de nombreux laïcs ont rejoint des sœurs du Saint-Cœur de Marie en partenariat avec les services diocésains.
Depuis 2021, l’archevêché a demandé à des laïcs catholiques, de reprendre le flambeau après le départ des sœurs, entourés de l’équipe du centre, des bénévoles et du support de l’archevêché. Ils ont reçu la mission de faire rayonner la spiritualité de ce centre.
« Marie, elle, conserve toutes ces choses
et s’en entretient dans son cœur ».
Luc 2, 19 (traduction sr Jeanne d’Arc).
Une maison habitée
Une maison à taille humaine
Confortable, où l’on se sent chez soi. Aménagée avec soin, elle propose une sobriété heureuse, au goût d’Evangile.
Locaux mis à votre disposition
4 salles (capacité : 8, 15, 20 et 50 personnes (avec un piano ancien)
Salle à manger de 45-50 couverts
44 chambres individuelles avec possibilité de 7 chambres doubles.
Bibliothèque
Commentaires bibliques, catéchèses d’adultes, théologie, témoignages et récits de vie, écrits de saints et d’auteurs spirituels d’hier et d’aujourd’hui
Deux salles de détente au sous-sol, avec coin causette, table de ping-pong, baby-foot, jeux de société
Repas et convivialité
Le temps du repas est un moment de convivialité apprécié, souvent occasion de belles rencontres. Pour cela, nous avons opté pour
– une cuisinière qui préside aux fourneaux dans une cuisine rénovée ;
– des menus équilibrés, avec des plats faits maison et aromatisés avec les herbes de nos bacs de permaculture.
Les goûters peuvent être copieux.
Café, thé, fruits à volonté dans la salle à manger, à toute heure.
Un lieu de spiritualité
La forêt de Soignes
Le centre est bâti juste à la lisière de la forêt de Soignes : de hautes futaies de hêtres, toutes proches, des sentiers, des chemins, des clairières, de vieux arbres clairsemés et des secteurs où se bousculent les jeunes pousses… autant d’invitations à la mise en route, à l’ouverture et à la rencontre.
La marche accompagnée, l’initiation au regard contemplatif, à la découverte, à la solitude en pleine nature, au silence, à l’écoute… innombrables sont les manières de tirer profit de la proximité de la forêt de Soignes.
La forêt aussi a son histoire
Les traces de son histoire, son évolution récente peuvent être déchiffrées. Elles parlent de vie et de patience, de mémoire et de soin, de solidarité entre les générations.
Au Moyen Âge, la forêt attirait déjà comme espace de respiration. Au XIVe siècle, Jan van Ruusbroec (1293-1381), chanoine de la cathédrale de Bruxelles, décide de quitter la capitale, trop bruyante à son goût. Il fonde une communauté de prière à Groenendael (la « vallée verte »). Les écrits de Ruusbroec sont réputés pour leur rigueur théologique et leur profondeur, spirituelle autant qu’incarnée.
Dans la ferme de l’ancien prieuré de Groenendael, à 1 h de marche du centre spirituel, on peut visiter aujourd’hui le Bosmuseum Jan Van Ruusbroec, (musée de la forêt de Soignes).
foret-de-soignes.be
La forêt à l’heure du développement durable
« La composition actuelle de la forêt de Soignes en essences feuillues remonte au régime autrichien (1714-1795) : on y planta des hêtres sur de grandes surfaces laissées vierges après leur exploitation, avec comme principal objectif de produire du bois de qualité. Petit à petit, ils formèrent la majestueuse hêtraie cathédrale que l’on connaît aujourd’hui où subsistent encore des arbres de plus de 200 ans datant de ces premières plantations.
Les hautes futaies de hêtres couvrent désormais près de 65% du territoire de la forêt. Elles ont façonné son apparence paysagère.
La forêt de Soignes doit être entretenue de manière à garantir à la fois la croissance des jeunes arbres (et donc l’abattage des plus vieux) et le maintien d’un grand nombre d’arbres âgés et de grande dimension. Constituée essentiellement de hêtres – ces arbres fermes et flexibles, à écorce lisse et bois blanc qui peuvent atteindre près de 40 m de haut – la forêt bruxelloise est en effet fort ancienne et donc fragile. En témoignent les violentes tempêtes de 1990 qui ont ébranlé, culbuté ou fracassé de nombreux arbres.
Le plan de gestion de la forêt de Soignes prévoit de maintenir la hêtraie cathédrale sur 50% du massif et, sur les 50% restants, de diversifier la forêt avec d’autres espèces de feuillus : chênes, bouleaux, frênes, érables, fruitiers… (30%); des résineux : pins sylvestres, pins noirs, mélèzes… (10%) ; des zones ouvertes : clairières, drèves, étangs… (10%) ».
environment.brussels
Le Domaine Solvay de La Hulpe
227 ha de verdure, de bois et d’étangs. Presque tous les types de végétation et de milieux naturels de la région y sont représentés. Le site est aussi un lieu de repos, de reproduction, de nidification et de halte migratoire pour l’avifaune.
Trajet à pied depuis le Centre, à travers la forêt : environ 45mn.
chateaudelahulpe.be
La Justice ?
Notre-Dame de la Justice, un lieu pour prendre au sérieux le désir de justice, inscrit dans le cœur de tout être humain : n’est-il pas le signe de sa dignité foncière ?
Mais de quelle justice parle-t-on ?
À chaque page de la Bible, l’appel à la justice révèle combien nos ajustements se tiennent en un ajustement à vivre à tout âge de la vie.
Un travail tout à la fois d’humanisation et de divinisation, aujourd’hui.
Un ajustement tout à la fois aux autres et au monde et à soi et à Dieu.
« Votre Père qui est aux cieux
fait lever son soleil
sur les méchants
et sur les bons
et tomber la pluie
sur les justes et sur les injustes ».
Matthieu 5, 45.
Les trois chapelles
Leur beauté simple rassemble, en permettant à des personnes de culture ou de sensibilité spirituelle différentes de s’y sentir à l’aise.
De capacité et de style variés, elles permettent à chaque groupe de trouver l’espace qui lui convient, selon son itinéraire propre : initiation à l’intériorité ou à une prière prolongée, paix du silence, écoute et intériorisation, regard contemplatif…
Elles se prêtent à des célébrations classiques, célébration de la Parole de Dieu, eucharistie, ou plus évolutives.